vendredi 21 septembre 2012

L'une des photos les plus connues au monde était une publicité


L'une des photos les plus connues au monde était une publicité

Lunch Atop a Skyscraper est l'une des photos les plus connues au monde: on y voit une dizaine d'ouvriers new-yorkais, déjeunant sur une poutre métallique d'un chantier à Manhattan, les pieds suspendus dans le vide.

Alors que ce cliché a fêté le 20 septembre ses 80 ans, The Independent révèle que la photo était en réalité une publicité réalisée pour le Rockefeller Center. Selon l'historien Ken Jonhston, l'événement était même bien préparé:
«Il semble assez clair que les travailleurs étaient de vrais ouvriers, mais l'événement était organisé avec un certain nombre de photographes.»
A l'occasion de l'anniversaire de cette photo mythique, le Wall Street Journal, sur son blog Metropolis, émet lui aussi des doutes sur l'authenticité de la scène immortalisée, mais cite également Ken Jonhston pour prouver que les ouvriers étaient bien de vrais travailleurs, en raison de leur absence de vertige et de leur capacité à manger tranquillement sur une poutre.
L'archiviste de la société Corbis Image, qui a créé un site spécialement pour l'événement et détient toujours les droits du cliché, ajoute que la photo est la plus connue du catalogue de sa société, mais également «l'image la plus vendue de toute l'histoire» de sa compagnie, devant les photos d'Albert Einstein ou de Martin Luther King.
Il reste cependant deux mystères à éclaircir autour de cette fameuse photo, dont en premier lieu l'identité du photographe qui l'a prise. Durant des années, beaucoup soupçonnait Charles Ebbets d'être l'auteur de cette photo, après que son fils avait réussi à prouver que son père était bien à Manhattan le 20 septembre 1932. Mais cette hypothèse n'a plus la cote du côté de Corbis Image.
Ensuite, Corbis Image cherche toujours à identifier les ouvriers de ce cliché. Au début des années 2000, la société avait engagé des détectives privés et passés des annonces dans les journaux new-yorkais pour les retrouver. Mais ces (...) Lire la suite sur Slate.fr

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