dimanche 27 janvier 2013

Un million de J'aime sur ma photo et j'aurai un chiot (ou autre chose) : ce que l'on sait vraiment de la culture du viral sur le net


Un million de J'aime sur ma photo et j'aurai un chiot (ou autre chose) : ce que l'on sait vraiment de la culture du viral sur le net

Sur Internet, pour qu'un contenu devienne viral, l'importance du site de publication, mais aussi la simplicité et l'émotion provoquée par le message sont cruciales.

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/million-j-aime-photo-et-j-aurai-chiot-ou-autre-chose-que-on-sait-vraiment-culture-viral-net-arnaud-mercier-615964.html#H6fkm4Z1PFuPmRC4.99 


Culture 2.0

Publié le 24 janvier 2013
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Petter Kverneng, un jeune Norvégien a réclamé un million de "like" sur Facebook pour coucher avec sa petite-amie.
Petter Kverneng, un jeune Norvégien a réclamé un million de "like" sur Facebook pour coucher avec sa petite-amie.  Crédit DR
Connaissez-vous la famille Cordell ? Ces Américains ont attiré l'attention d'Internet et des médias aux Etats-Unis avec une simple photo. L'histoire commence quand Ryan Cordell promet à ses enfants qu'il leur achètera un chiot si une photo publiée sur Facebook les représentant avec un message expliquant la situation obtient un million de "like". Quelle n'est pas la surprise du gentil papa quand il découvre que l'objectif est atteint en à peine treize heures. Et l'incroyable histoire de cette famille originaire de la ville de Mansfield de relancer la question de la culture du viral, d'autant plus que Ryan Cordell est enseignant-chercheur sur les médias et s'intéresse plus particulièrement à comprendre pourquoi une information devenait virale dans la première moitié du 19e siècle.
Mais que sait-on justement de la culture du viral ? Comment expliquer en effet que des petites filles obtiennent plus d'un million de "like" sur Facebook uniquement en demandant un chien, quand vos photos de vacances avec un chiot n'attireront probablement personne.
Étonnamment, la culture du viral du 21e siècle est assez proche de celle du début du 19esiècle. C'est en tout cas ce qu'assure Ryan Cordell au site Internet The Atlantic. En effet, les contenus qui devenaient rapidement viraux à l'époque et ceux d'aujourd'hui présentent plus ou moins les mêmes caractéristiques : la concision, l'humour, la résonance avec des valeurs culturelles ou encore la joliesse. "Il y a 200 ans, ce n'était pas des traités philosophiques complexes qui devenaient viraux. Non, c'était de petites histoires qui vous donnaient une petite leçon", explique ainsi Ryan Cordell au média américain.  
La culture du viral présente donc certaines caractéristiques bien précises. Pour commencer, il faut que le contenu publié soit concis et simple. Seule une simplicité confondante permettra à un contenu de "parasiter" le web. Les enfants Cordell l'ont bien compris : en effet, quoi de plus simple qu'une photo accompagnée du message "Bonjour le monde, nous voulons un chiot ! Notre papa a dit que nous pourrions en adopter un si on obtenait un million de like !" ("Hi world, we want a puppy! Our dad said we could get one of we get 1 million likes!"). Le message, clair et concis, n'en est que plus efficace. Or plus un contenu est facile "à digérer", plus les personnes le diffuseront.
Autre règle importante de la culture du viral : le pouvoir de l'émotion, qui explique par exemple le succès des LOLcats et autres memes "trop mignons" qui pullulent sur le web. Plus un contenu provoquera des émotions, de l'empathie – du rire aux larmes – plus il aura de chances de devenir un succès sur Internet, et ailleurs. L'histoire de ces enfants qui rêvent d'avoir un chiot a probablement titillé plus d'une grand-mère et d'un jeune qui se sont reconnus dans l'"aventure" des Cordell !
Pour qu'un contenu devienne viral, il va de soi qu'il soit partagé. Choisir un bon emplacement pour sa publication est donc crucial. Or de nos jours, quel meilleur endroit qu'Internet pour faire connaître une photo, une vidéo, une histoire ? Comme le rappelle Ryan Cordell, la question des droits d'auteur, du droit de partage n'a pas vraiment lieu d'être sur Internet. Tout le monde partage tout, "l'atmosphère sauvage du partage est de retour". Et c'est d'autant plus le cas sur Facebook qui a vocation par sa fonction – site de réseau social – à entraîner un partage des contenus. Le 21e siècle sera donc probablement l'ère du viral : contrairement aux siècles précédents, les technologies digitales n'ont pas du tout la même échelle que leurs ancêtres. Il n'y a plus besoin de reproduire les contenus désormais, on peut les partager d'un clic.
Et s'il vous fallait une preuve supplémentaire, intéressez-vous à l'histoire de Petter Kverneng, un jeune Norvégien qui a réclamé un million de "like" sur le site fondé par Mark Zuckerberg pour coucher avec sa petite-amie. Une histoire au simple procédé – une photo – qui a de quoi provoquer l'empathie de toutes les garçons qui sont passés par là – l'attente d'avoir des rapports – publiée sur Facebook, un site Internet où un simple bouton permet de partager l'information ! Et le jeune homme d'obtenir en à peine 24 heures plus d'un million de "like", et sa photo d'être partagée plus de 100 000 fois.
Petter Kverneng et sa petite amie Cathrine (Facebook)

Arnaud Mercier est chercheur en sciences de l'information et directeur de l’Observatoire du web-journalisme à l’Université de Lorraine, MetzIl répond à nos questions sur les grands principes qui rendent une information virale.

Atlantico : Y a-t-il des règles à respecter pour qu'un contenu devienne viral ? 

Arnaud Mercier : Il n’y a pas de règle. Le mieux est d’être présent sur les réseaux sociaux qui ont le plus d’abonnés : Twitter et Facebook par exemple. Bien sûr, plus vous avez de suiveurs, plus vous avez de chances de faire suivre votre information. Lorsque sur Twitter, vous indiquez "Please retweet", cela augmente la chance de retweet de 30 %. Quand vous mettez les gens en situation de rendre service, vous les appelez à l’aide, cela favorise la communication. Sur internet il n’y a pas que de la méchanceté humaine, n’en déplaise à Jacques Séguéla. Concernant les thématiques, ce qui fait le buzz, c’est souvent ce qui est spectaculaire, inattendu, insolite. Ou bien une image, très visuelle, qui surprend, choque ou étonne. Il n’y a pas de sujet qui fonctionnerait mieux qu’un autre. On a aussi la dimension 'lol', le truc rigolo, bête, "déconnant". On a vu le succès du poussin Piou. Ce n’est pas sérieux, mais c’est marrant. Et on peut prendre plaisir à le recommander à des amis. On trouve aussi le côté défi. Les internautes contribuent à l’obtention du chiot dans le cas que vous citez. C’est un jeu, un défi collectif, les gens se sentent directement interpelés et ont envie de répondre.  

La culture du viral est-elle un phénomène du XXIe siècle apparu avec Internet ou cela existait-il avant ?

Le bouche à oreille et la rumeur ont toujours existé. Mais sur Internet, la transmission est accélérée et mondialise la diffusion. Le nombre de personnes potentiellement touchables augmente. Effet pervers, ça peut créer un choc culturel, comme cette vidéo tournée par un provocateur sur la vie du prophète. Les publics, de par le monde, ne décodent pas tous l’information avec la même grille de lecture culturelle. Du coup, cela peut, là encore, faire accélérer la viralité. On diffuse l’information pas seulement parce qu’on l’aime mais aussi parce qu’on la déteste : "Regardez ce qu’ils osent faire !", "quel scandale !", etc. C’est typiquement le cas, en ce moment, de la photo du soldat français au Mali (publiée par l'Agence France Presse le 21 janvier ndlr), qui le montre le visage recouvert d'un foulard représentant une tête de mort d’un personnage de jeu vidéo. Elle est relayée parce que les gens sont choqués par la photo ou par la réaction jugée excessive de l’Etat-Major qui condamne le soldat.

La viralité n’existe-t-elle que sur Internet ?

Certaines images ou vidéos connaissent un succès d’abord exclusivement sur les réseaux sociaux, puis sont reprises par les médias traditionnels, ce qui donne un coup d’accélérateur au succès, à l’instar du Gangnam Style. Des gens qui n’auraient pas été touchés via internet ont au moins vu la vidéo à la télévision ou entendu le son dans une émission à la radio, ce qui augmente l’impact  et donc la dissémination au sein des réseaux sociaux.
Mais les médias traditionnels ne sont pas un outil de viralité en soi.  Pour qu’on puisse parler de viralité, il faut une idée de contagion, de passage d’un individu à un autre, le fameux bouche à oreille. La télévision est un programme regardé par tous au même moment. Il faut le web pour qu’elle devienne un sujet de diffusion, de reprises, de commentaires et de dissémination, sous forme d’indignations, de cris du cœur, d’extraits vidéo.
Propos recueillis par Marie Théobald

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/million-j-aime-photo-et-j-aurai-chiot-ou-autre-chose-que-on-sait-vraiment-culture-viral-net-arnaud-mercier-615964.html#q6p0ZhsSltr9vJ2b.99 

Activisme: Le futur sera transmédia ou ne sera pas.



Activisme: Le futur sera transmédia ou ne sera pas.


Aux vues de la progression rapide des consultations vidéo sur tablettes et androïdes, il est aujourd’hui nécessaire pour les organisations de s’orienter vers des dispositifs cross médias afin d’accroître leur visibilité. Rappelons que le cross média consiste à décliner un concept sur plusieurs supports et médias.

C’est bien, mais on peut aller plus loin comme le prône depuis quelques années Lina Srivastava, consultante en stratégie transmédia pour les organisations de changements sociaux. Activiste de la première heure, elle plébiscite les plateformes transmédia qui permettent de conjuguer interactivité,participation et stoytelling.

Pour bien comprendre la force de ce type de dispositif, je reprends ici la définition éclairante que propose CultureCrossMédia :
«La communication transmedia fragmente une narration sur divers médias et propose ainsi une multiplicité de contenus. Les contenus ainsi créés doivent être en adéquation avec les spécificités du support/media sur lesquels ils sont diffusés.
Chaque contenu peut être compris indépendamment des autres et apporte un regard neuf sur l’histoire mais ils forment au final un tout cohérent.

De plus, les nombreux médias utilisés par la communication transmedia (télévision, web, print, téléphonie, radio, tablette, livre, etc.) offrent de multiples points d’entrée dans la narration au public et donc de multiples occasions de contacts avec la cible. En proposant de nombreux contenus et des supports très variés, la communication transmedia permet ainsi de toucher un large public et crée de véritables interactions d’un média à l’autre. »

Certains webdocu d’ONG sont déjà dans cette logique comme URBAN SURVIVORS pour Médecins sans frontières, il y a aussi le dispositif transmédia d’Amnesty International auquel Lina Srivastava a d’ailleurs collaboré. Il comprend le film de Marc Silver  WHO IS DAYANI CRISTAL ?sélectionné au festival de Sundance de 2013, ainsi que le film documentaire en quatres parties THE INVISIBLES de Marc Silver et Gael Garcia Bernal. L’ensemble est une campagne d’Amnesty sur la condition des migrants d’Amérique Centrale qui tentent d’atteindre les États Unis et sont victimes des pires agressions lors de leur passage au Mexique.

À l’arrivée, ces exemples sont intéressants mais il y a un projet remarquable en cours de réalisation qui va plus  loin et dont j’ai envie de vous parler. Il s’agit deAWRA AMBA. Ce documentaire interactif de Paulina Tervo et Serdar Ferit est produit par Write This Down production, voice le teaser:

AWRA AMBA traite du changement social, de l’égalité des droits et de la différence. C’est le récit d’une communauté éthiopienne qui a décidé de changer ses mœurs, révolutionnant la pratique des traditions ancestrales, dans le but d’accéder à une meilleure qualité de vie. Ses créateurs ont choisi de le présenter en tant que « documentaire interactif », ce qui a le mérite de faire comprendre de suite à l’internaute l’intérêt qu’il peut y trouver. Ce mot appel l’idée du jeu, de l’action, de quelque chose qui « répond » lorsque le terme transmédia n’évoque rien de bien clair pour la plus part des gens.

Se servir du transmédia et d’une interactivité à 360° qui rappelle le jeu vidéo.
Ce projet expérimental dont vous pouvez consulter l’avancée ici, sera constitué d’un webdocumentaire, d’une plateforme participative de discussion « cross language » et d’une entreprise sociale. Il y aura également une page Facebook, un blog et le projet sera présenté sur les sites des organismes partenaires, à signaler que le webdocu est disponible sur tablette. On a maximisé les points d’entrée pour les internautes et optimiser la visibilité.
awra amba
Initier l’engagement dans l’interface, comme sur le plan humain.

Niveau interactivité, la technologie WIRE WAX permet lorsque l’on consulte les vidéos, de cliquer sur les huttes des habitants pour y « entrer », sur les objets pour accéder à des informations, et même sur les villageois afin d’accéder à leur l’interview. La vision en 360° et donne emprunte les codes du jeu vidéo, dans lequel l’internaute doit s’orienter et faire son chemin dans le village.

L’interactivité est requise dans ce genre de projet car elle doit impliquer les internautes afin qu’il agissent, et pas seulement sur les réseaux sociaux. Les lettres du logo AWRA AMBA figurent des pelotes de laines de couleur parce que les discussions « en live » qui auront lieu sur la plateforme chaque semaine formeront un schéma de points visualisable à tout moment. Ce schéma servira le modèle pour réaliser une étole filée à la main par les femmes du village. Cette co-création des villageois et des internautes sera le premier produit de l’entreprise de commerce équitable de la communauté et sera disponible à la vente en ligne. On veut que les internautes aient le sentiment d’avoir construit ensemble pour qu’ils achètent leur premier produit issu du commerce équitable…et si possible pas le dernier. On souhaite qu’ils aient le sentiment que ce projet est un peu le leur. Le concept de communauté est au centre du projet.

Optimiser le dialogue d’une communauté: La tour de Babel.

Afin d’impliquer un maximum de participants, les contributions de la discussion en ligne sont traduites en 10 langues. Un thème et une discussion seront lancés au début de chaque semaine – pour un total de 10 semaines – sur la plateforme, les réseaux sociaux et les sur partenaires du projet. Les internautes pourront échanger sur la philosophie de la communauté, réfléchir ensemble aux manières de mettre des incitatives de changement social etc.

Peut on imaginer qu’à l’avenir un grand nombre de webdocu ou de plateformes webdocumentaire réalisées par des journalistes ou des activistes fonctionnent sur ce modèle ?

Le modèle AWRA AMBA est un peu particulier, ce n’est ni un documentaire journalistique, ni un projet humanitaire classique. Il s’agit d’agir pour promouvoir le commerce équitable et le changement social en médiatisant une histoire qui pourrait inspirer d’autres communautés, d’autres initiatives. Le budget et les moyens humains déployés sont conséquents, les partenaires nombreux, un tel projet n’est donc pas à la portée de toutes les organisations. Cela ferait par ailleurs basculer les documentaristes et journalistes dans l’activisme. Certes, un bon nombre d’entre eux réalisent des documentaires engagés, pour autant peut on leur demander d’acquérir encore et toujours de nouvelles compétences, parfois très éloignées de leur métier d’origine.

Le type d’initiatives qui ont porté les projets 18 DAYS IN EGYPT co-créé par Jigar Mehta and Yasmin Elaya ou IRANIAN STORIES ne pourrait il pas entrer dans une logique d’action similaire à celle d’AWRA AMBA ? En France, la plateforme VIOL LES VOIX DU SILENCE lancée par France Télévision, en partenariat avec Le Nouvel Observateur faisait écho à un manifeste signé par des personnalités afin d’attirer l’attention du grand publique sur le nombre de viols jamais déclaré par les victimes. Avec cet exemple, on imagine assez bien que de plus en plus d’actions sociales dont le but est d’impliquer puis de faire agir adoptent un modèle transmédia et participatif. Le webdocumentaire que contiendrait ce type de dispositif prendrait certainement la forme spécifique de témoignages et vidéos envoyées par les internautes pour la plus part, comme dans 18DAYS IN EGYPT. Peut t’on imaginer des webdocu fait par des citoyens engagés ? Il serait intéressant de se pencher sur la place et les choix du journaliste dans ce type de webdoc.

Pour ce qui est des organisations humanitaires, il semble que ce modèle soit voué à se banaliser, chez celles qui ont le plus de revenus tout du moins. Certaines entreprises peuvent valoriser leur image en devenant partenaires, comme pour AWRA AMBA: le projet et le thème de la discussion seront présenté sur leur cite web chaque semaine.

samedi 26 janvier 2013

Users Lose As Twitter, Facebook Clash In Wake Of Vine Launch



GET UPDATES FROM CRAIG KANALLEY

Users Lose As Twitter, Facebook Clash In Wake Of Vine Launch

Posted: 01/25/2013 2:06 pm

It makes too much sense.
The social media platform that allows you to scan quick bursts of text - in 140 characters or less - now has a bite-sized video offering with clips limited to six seconds.
It's called Vine. It's a mobile app Twitter acquiredthat allows you to quickly create videos and share them. The videos are viewable within your timeline on Twitter.com and display nicely on mobile.
If it sounds like an "Instagram for video" (remember: Facebook owns Instagram), that's because it basically is. Others have played in the space too. What makes Vine unique is the 6-second limit, the inclusion of sound and the ability to chop up those 6 precious seconds any way you choose.
Here's an example of a Vine post:
The app has its own built-in social network. You can scroll through numerous vines in seconds and find your friends on the app by allowing it access to your phone contacts and who you follow on Twitter.
But you can't find your Facebook friends.
Just after Twitter acquired Vine, Facebook pulled its friend-finding integration with the app.
The Verge's Ellis Hamburger summed this up nicely.
Users lose on this. So many people have both Twitter and Facebook accounts. Removing the ability for them to communicate between their Facebook and Twitter accounts and other apps is a missed opportunity. It can contribute to a frustrating user experience.
Perhaps the reason Facebook pulled the plug on Vine is they are working on their own version of bite-sized video sharing. It wouldn't be unheard of. As Snapchat grew in popularity, Facebook simply created a clone app called Poke, though that hasn't been a wild success. Now that the competition has a quick video-maker, even Google's YouTube released a speedy video-maker last month, Facebook may need one too.
This isn't the first mobile conflict between Twitter and Facebook. An Instagram update in Julydisabled the "Find Twitter Friends" feature, just three months after Facebook announced it was acquiring Instagram.
More recently, support for Twitter Cards was pulled by Instagram, meaning you can no longer see Instagram photos in your Twitter stream without physically leaving it and going to Instagram.com. Twitter has its own photo offering, which launched filters last month.
While Facebook and Twitter fight over which pictures and video display in-stream on their sites, users who like both sites have to be careful what they post where.
A Vine post to Facebook, which you still can do (for now anyway), doesn't automatically play, while it will on Twitter. Likewise, an Instagram post to Facebook looks nice, while it's just a link on Twitter.
The extra work on the user side, to make their content display properly on social, is frustrating. It would be nice to live in a world where you can social share with ease, you can easily find your friends on any platform, and everything works seamlessly everywhere.
 

Follow Craig Kanalley on Twitter: www.twitter.com/ckanal

( http://www.huffingtonpost.com/craig-kanalley/facebook-twitter-vine_b_2552543.htmlir=technology&utm_campaign=012513&utm_medium=email&utm_source=Alert-technology&utm_content=FullStory )

La fabrique des folies



La fabrique des folies

De la psychanalyse au psychopharmaketing

Mikkel Borch-Jacobsen
24 janvier 2013 - 360 pages - ISBN : 9782361060336

À la fin du XIXe siècle, les personnes «  nerveuses  » souffraient d’hystérie ou de neurasthénie et étaient traitées à l’aide de l’électrothérapie, l’hypnose ou la psychothérapie. De nos jours, elles ont toutes les chances d’être atteintes de dépression ou de trouble bipolaire et d’être soignées avec des médicaments psychotropes. Dans le même temps, on constate que les antidépresseurs ne produisent aucune amélioration chez les neurasthéniques chinois et que la dépression, contrairement à l’anxiété, était jusqu’à une date récente pratiquement inconnue au Japon. Pourquoi ces étonnantes disparités ?

Dans ce nouveau recueil, Mikkel Borch-Jacobsen poursuit une réflexion sur l’historicité et la variabilité des troubles mentaux entamée dans Folies à plusieurs, en l’élargissant aux nouvelles folies promues de nos jours par l’industrie pharmaceutique : dépression, trouble bipolaire, hyperactivité, anxiété sociale. Les essais ici réunis couvrent l’ensemble du champ psy depuis plus d’un siècle et proposent, sous forme d’histoires et de textes très vivants, une critique de toutes les théories – psychanalyse, psychologie expérimentale, psychiatrie biologique – qui prétendent décrire et expliquer des faits psychiques qu’elles contribuent elles-mêmes à produire.

présentation de l' AUTEUR :

Philosophe et historien, Mikkel Borch-Jacobsen enseigne à l’Université de Washington (États-Unis). L’un des architectes du fameux Livre noir de la psychanalyse, il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de la psychanalyse et de la psychiatrie, notamment Lacan, le maître absolu ; Souvenirs d’Anna O. ; Le Dossier Freud (en collaboration avec Sonu Shamdasani) et Les Patients de Freud. Destins (éd. Sciences Humaines, 2011).

au SOMMAIRE :

SOMMAIRE

Introduction

I. Microhistoires du traumatisme


Comment prédire le passé. Du traumatisme au refoulement

Neurotica. Freud et la théorie de la séduction

Une boîte noire nommée Sybil

II. Fragments d’une théorie de l’artefact généralisé


Qu’est-ce qui faisait courir Albert Dadas ?

L’effet Bernheim

L’inconscient simulé

III. Made in Vienna


Interpréfactions.
L’épistémologie légendaire de la psychanalyse

Portrait du psychanalyste en caméléon

Hommes au bord de la crise de nerfs

IV. Nouvelles folies


Situation de la psychothérapie

La grande dépression

Psychopharmarketing

Usagers de thérapies et producteurs de maladies



Bibliographie

Index

   ( http://editions.scienceshumaines.com/la-fabrique-des-folies_fr-488.htm )