dimanche 30 décembre 2012

Une année mouvementée



Caroline Eliacheff

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Une année mouvementée

Publication: 26/12/2012 09:58

Il ne vous aura pas échappé que la Grande Cause Nationale de l'année était l'autisme.
Depuis 1977 que ce label existe, les grandes causes comme la pauvreté, le cancer ou la solitude sont éminemment consensuelles. L'information du public, même éphémère, est toujours au rendez-vous et l'année se termine toujours sur le constat de l'immensité de ce qui reste à accomplir. Sur ce dernier point, l'autisme n'échappe pas à la règle mais on n'avait jamais vu qu'une Grande Cause soit aussi conflictuelle. En cause justement, la psychanalyse, jugée sans nuance seule responsable du retard de la France. Elle a été vivement attaquée tant par certaines associations de parents d'autistes que par la Haute Autorité de Santé qui a classé les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle dans les interventions "non consensuelles" au seul profit des approches éducatives comportementales. C'est peu de dire que psychiatres et psychanalystes ont contre-attaqués mais étant en position de bouc émissaire, ils sont difficilement audibles. A la fin de cette année tourmentée, ce n'est pas tant l'espoir que la désillusion qui règne de part et d'autre : la Haute Autorité de Santé est contestée, les moyens pour renforcer l'éducatif ne sont pas au rendez-vous sauf à diminuer les crédits dévolus aux soins, l'Education Nationale est à la traîne et on n'a pas dit un mot des autistes adultes qui, eux, se sont vigoureusement manifesté.
Dans ce contexte, on peut dire qu'il faut du courage au psychanalyste et linguiste Laurent Danon-Boileau pour publier Voir l'autisme autrement (Odile Jacob), conçu bien avant les attaques contre la psychanalyse. Il n'en remet pas moins quelques pendules à l'heure en affirmant inlassablement les places respectives et nécessairement conjointes de l'éducatif et du soin qui se complètent même si leurs principes s'opposent. Question de dosage et de respect réciproque si l'on veut que les deux approches permettent à l'enfant, quelle que soit la gravité initiale de son état, de donner cohérence à ce qu'il vit et de maîtriser ce qu'il ressent. C'est à partir d'exemples de sa clinique que l'auteur développe sa conception à la fois modeste et ambitieuse de l'autisme et en tire la manière subtile d'être analyste. Modeste car il ne prétend arriver à autre chose qu'à un résultat partiel. Ambitieuse car se servant de tous les outils qu'offrent les théories psychanalytiques combinées à son métier de linguiste, Laurent Danon Boileau se met patiemment et sans relâche au service de l'enfant autiste pour lever les obstacles qui désorganisent sa relation à autrui. Partant du postulat que l'enfant autiste veut communiquer mais qu'il ne dispose pas de moyens classiques pour le faire, l'auteur provoque autant chez les psychanalystes peu avertis que chez les cognitivistes un décalage leur permettant comme le titre de l'ouvrage l'indique de "voir l'autisme autrement". Une façon de voir aussi la psychanalyse autrement.
Laurent Danon Boileau : Voir l'autisme autrement. Odile Jacob

    (http://www.huffingtonpost.fr/caroline-eliacheff/une-annee-mouvementee_b_2363955.html?ir=) 

Le Knowledge Graph de Google est disponible en France



Le 29 décembre 2012 à 09h33

Le Knowledge Graph de Google est disponible en France

Par Marc Zaffagni, Futura-Sciences
Lancé en mai dernier, le Knowledge Graph de Google est une gigantesque base de données de 500 millions d’objets dont le moteur de recherche se sert pour associer les mots clés avec des éléments réels, afin de livrer des réponses plus pertinentes. D’abord disponible uniquement en anglais, ce service est désormais activé dans l’Hexagone. Un représentant de Google France a livré des explications à Futura-Sciences.
Puissant par sa taille (30.000 milliards d’URL uniques indexées), Google veut aussi l’être en se montrant toujours plus pertinent. Être capable de livrer des informations essentielles concernant un lieu, un monument, une ville, une personne célèbre, une œuvre, sans que l’internaute ait à cliquer sur des dizaines de liens dans les résultats de recherche, voilà ce que Google a cherché à faire avec son Knowledge Graph, à l'instar des fonctionnalités de Wolfram Alpha. Sous cette appellation se cache une nouvelle technologie de recherche, introduite en mai dernier aux États-Unis, et désormais disponible en France.
Le Knowledge Graph se matérialise par un nouveau panneau qui apparaît sur le côté droit d’une page de résultats lorsque la requête correspond à une « entité » avec laquelle le moteur de recherche a établi un lien. Tapez par exemple le nom du président de la République François Hollande et vous obtiendrez une fiche de synthèse indiquant ses date et lieu de naissance, sa taille, le nom de ses enfants, celui de sa conjointe, le tout accompagné d’une série de photos.
Plus de 500 millions d’objets pour le Knowledge Graph
« Le Knowledge Graph, c’est la définition d’entités et non plus de chaînes de caractères », a expliqué à Futura-Sciences un représentant de Google France. Ces « entités » sont en fait une gigantesque base de données de 500 millions d’objets (monuments, personnalités, villes, formations sportives, films, etc.) entre lesquels le Knowledge Graph a tissé plus de 3,5 milliards de faits et de relations. Ainsi, lorsque l’on tape « Tour Eiffel » dans Google, le moteur ne reconnaît pas simplement deux mots, mais une entité à laquelle il associe des attributs comme sa taille, sa date de construction, le lieu où elle se trouve, le nom de son concepteur…
Exemple d’un résultat produit par le Knowledge Graph de Google lorsque l’on effectue une recherche sur Marie Curie. Les internautes peuvent signaler la présence d’une erreur sur les informations présentes dans la fiche de synthèse.
Exemple d’un résultat produit par le Knowledge Graph de Google lorsque l’on effectue une recherche sur Marie Curie. Les internautes peuvent signaler la présence d’une erreur sur les informations présentes dans la fiche de synthèse. © Google
Le Knowledge Graph peut aussi saisir qu’une requête peut recouvrir plusieurs réalités. « Taj Mahal » peut faire référence au célèbre mausolée indien ou bien au musicien de blues éponyme. Dans ce cas, il propose à l’internaute des résultats prenant en compte ces nuances pour lui permettent d’ajuster sa recherche en un clic. « Vos résultats sont plus pertinents, parce que nous comprenons ce que sont ces entités, avec les nuances de signification que cela implique, de la même façon que vous », explique dans un billet de blog Amit Singhal, vice-président chez Google.
L'internaute peut contribuer au Knowledge Graph
Adapter le Knowledge Graph à la langue de Molière a nécessité un « important travail d’ingénierie », nous a-t-on expliqué, afin d’associer la chaîne de caractères en français aux bonnes entités. De plus, lesinternautes peuvent contribuer à améliorer le système en signalant une erreur éventuelle dans une fiche de synthèse. Pour cela, il suffit de cliquer sur le lien « Signaler un problème » au bas du panneau.
Aussi puissant soit-il, le Knowledge Graph « n’est qu’un début », nous a assuré le représentant de Google France. « Cinq cents millions d’entités, c’est encore peu. Nous allons augmenter ce nombre et établir encore plus de relations entre les entités. » Mais jusqu’où veut aller Google ? La réponse d’Amit Singhal ne laisse aucun doute sur les ambitions du géant américain. « Nous sommes fiers, au travers du Knowledge Graph, de faire notre premier (tout petit) pas vers une recherche plus intelligente et plus proche de [quelque chose comme] l’ordinateur de Star Trek que j’ai toujours rêvé de construire. » Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que la réalité rejoigne la fiction…

(http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/internet/d/le-knowledge-graph-de-google-est-disponible-en-france_43675/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20121230-[ACTU-le_knowledge_graph_de_google_est_disponible_en_france]) 

jeudi 27 décembre 2012

La fonte très rapide de l'Antarctique occidental



La fonte très rapide de l'Antarctique occidental 
jeudi 27 décembre 2012




L'Antarctique subit un réchauffement climatique trois fois plus rapide que la moyenne planétaire.

Reuters 


 Les relevés de températures de la base de Byrd montrent que la partie occidentale de l'Antarctique se réchauffe trois fois plus vite que la hausse moyenne des températures du globe. Soit 2,4 °C de plus depuis 1958. C'est aussi deux fois plus vite que ce que les scientifiques pensaient jusqu'à présent. 


« L'Antarctique occidental est l'une des régions qui changent le plus rapidement sur Terre, mais c'est aussi l'une des moins connues », résume David Bromwich, professeur de géographie à l'Université d'État de l'Ohio (États-Unis). Il est l'un des auteurs d'une étude américaine publiée, le 24 décembre, par la revue Nature Geoscience.

Conséquence de ce réchauffement, la couche de glace, qui peut atteindre 4 000 m d'épaisseur, fond rapidement. Depuis le début des années 1990, cette vaste région, à l'ouest du pôle Sud, aurait perdu 65 milliards de tonnes de glace par an. Cet apport serait responsable d'un dixième de l'élévation du niveau des mers, estimée à 3,2 millimètres en vingt ans.

Besoin d'en savoir plus

« Nos relevés suggèrent qu'un réchauffement estival continu dans cette région pourrait perturber l'équilibre de la calotte glaciaire, ce qui pourrait entraîner une contribution encore plus forte à l'élévation du niveau des mers », redoute David Bromwich.

Pourquoi ces résultats arrivent-ils aujourd'hui, alors que la station de Byrd est installée depuis 1957 ? Parce que les températures n'y ont pas été enregistrées de façon régulière durant ce demi-siècle. La station a souvent été inoccupée et les appareils de mesure en panne. Grâce à des modèles informatiques, l'équipe de David Bromwich a reconstitué les données manquantes qui l'ont conduite à ces conclusions préoccupantes. « Notre étude, souligne surtout le chercheur, met en lumière la nécessité d'un réseau d'observation météorologique fiable, afin que nous puissions savoir, avec plus de certitude, ce qui est en train de s'y produire et pourquoi. »


 Serge POIROT

   (http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-fonte-tres-rapide-de-l-Antarctique-occidental-_3637-2147937_actu.Htm?xtor=RSS-4&utm_source=RSS_MVI_ouest-france&utm_medium=RSS&utm_campaign=RSS)

mercredi 26 décembre 2012

La Chine met en service la plus grande ligne TGV du monde



mercredi 26 décembre 2012 // 09:45

La Chine met en service la plus grande ligne TGV du monde



Le premier train rapide reliant Pékin à Canton s'est élancé mercredi matin. L'ouverture de cette ligne à grande vitesse, qui est la plus longue du monde, marque une nouvelle étape dans le développement à tout crin du réseau ferroviaire chinois, entaché de scandales et d'accidents.

Pour cette mise en service, la Chine avait choisi le jour anniversaire de la naissance de la figure tutélaire du pays, Mao Tsé-toung, né le 26 décembre 1893. Le train couvrira 2298 km, entre Pékin et Canton, le grand pôle économique du sud, en huit heures, soit trois fois moins que jusqu'à présent. Il roulera en moyenne à 300 km/h et effectuera 35 arrêts dans les villes les plus importantes, telles que Zhengzhou, Wuhan, Changsha etc.

Des tronçons à grande vitesse étaient déjà en service sur cette ligne (Zhengzhou-Wuhan-Canton) mais il manquait la portion Pékin-Guangzhou. Le départ du premier train a été retransmis en direct par China Central Television, qui diffusait aussi des reportages filmés à l'intérieur des véhicules, montrant les passagers se prenant en photo pour cette "première".

Les premières liaisons ferroviaires à grande vitesse datent de 2007 en Chine. Depuis, le pays a construit le plus vaste réseau au monde: plus de 8000 km fin 2010, un chiffre qui devrait doubler d'ici 2020.

Mais ce développement à marche forcée a été entaché de scandales de corruption et a été payé par de forts problèmes de sécurité. Ils ont été mis en évidence par une collision entre deux trains à grande vitesse le 23 juillet 2011 près de Wenzhou, dans l'est de la Chine. L'accident avait fait 40 morts et 200 blessés, provoquant un tollé dans le pays.

Après la collision sur un viaduc, les autorités avaient collectionné les impairs. Des séquences vidéo reprises en boucle sur internet avaient montré des pelleteuses en train de pousser les épaves des wagons dans une fosse. Sur un autre film amateur, les internautes assuraient apercevoir un ou deux corps tomber dans le vide, en même temps qu'était provoquée la chute d'un wagon resté suspendu au viaduc.

L'enquête officielle avait conclu à "des défauts de conception" dans les équipements de signalisation et à l'incurie des autorités ferroviaires. Cinquante-quatre responsables ont été sanctionnés, dont un ancien ministre des Chemins de fer.

  (http://agefi.com/une/detail/artikel/cest-la-plus-grande-ligne-tgv-du-monde_337833.html) 

mardi 25 décembre 2012

Le X Phone, un projet Google, changera-t-il le secteur du mobile

 Publié le 25/12/2012
Mis à jour le 25/12/2012 à 16h08


Le X Phone, un projet Google, changera-t-il le secteur du mobile


Google travaille sur un projet que la compagnie appelle en interne le «X-Phone», espérant en faire un concurrent sérieux aux appareils conçus par Apple et Samsung, écrit le Wall Street Journal dans son édition du week-end. Naturellement, Google utilisera Motorola, qu’il a acquis il y a plus de six mois pour 12,5 milliards de dollars (10 milliards d’euros), pour créer L’OBJET qui devrait posséder des outils qui n’existent pas sur le marché.

Mais devenir un fabricant de téléphones suffisamment séduisant et à la pointe s’avère pour Google beaucoup plus compliqué qu’il ne l’avait imaginé. L’entreprise californienne a notamment connu des problèmes dans sa chaîne de fabrication, écrit le quotidien économique, citant des sources internes et anonymes. Il faut aussi du temps, a plaidé une source, pour que les philosophies se marient.

Google a en effet out-sourcé plusieurs douzaines de ses cadres au sein de la hiérarchie de Motorala, alors que ceux-ci ne possèdent pas d’expérience dans le hardware. La condition sine qua non pour que ce désavantage se transforme un jour en révolution.

Selon les sources du Wall Street Journal, Motorola travaille sur une double stratégie: développer des téléphones vendus par des partenaires, et le X phone. Il y aurait aussi une X Tablette dans la besace. Le Wall Street Journal estime que Google et Motorola lanceraient l’X Phone dans le courant de l’année prochaine, mais sans qu’une date plus précise ne soit avancée.

Que posséderait ce téléphone qui, selon les rêves de Google, est censé conquérir les 6 milliards de personnes qui n’ont pas encore de portable? Sur la forme, un écran flexible, des formes différentes de ce qui existe grâce à une base en céramique, donc très résistante. Sur le fond, le quotidien rappelle que Motorola a acheté il y a deux mois Viewdle, une société qui a développé une technologie qui allie reconnaissance des images et des mouvements.

Est-ce que ces promesses seront suffisantes pour convaincre ces utilisateurs potentiels?

L’affaire en tout cas pourrait changer la face du secteur, largement contrôler par le duo Apple - Samsung, et dans une moindre mesure Google, via son OS Androïd, qui équipe déjà beaucoup de «smartphones». En devenant constructeur, l’Américain se retrouverait directement concurrent du Sud-Coréen, distributeur de solutions Google, et d'Apple. Quelles seront leurs réactions?

  (http://www.slate.fr/lien/66509/x-phone-le-projet-google-changera-t-il-le-secteur-du-mobile) 

jeudi 20 décembre 2012

How the Bar Code Took Over the World



How the Bar Code Took Over the World
Photograph by Monty Rakusen/Getty Images

Mobile & Telecom

How the Bar Code Took Over the World

By  and  on December 17, 2012
 

Companies Mentioned

  • AMZN
    AMAZON.COM INC
    • $257.99 USD
    • -2.41
    • -0.93%
  • UPS
    UNITED PARCEL SERVICE INC
    • $75.61 USD
    • 0.56
    • 0.74%
  • BBY
    BEST BUY CO INC
    • $11.9 USD
    • -0.22
    • -1.85%
  • IBM
    INTERNATIONAL BUSINESS MACHINES CORP
    • $195.08 USD
    • -0.61
    • -0.31%
  • BAC
    BANK OF AMERICA CORP
    • $11.19 USD
    • -0.17
    • -1.52%
  • WMT
    WAL-MART STORES INC
    • $68.52 USD
    • -0.98
    • -1.43%
  • GOOG
    GOOGLE INC
    • $720.11 USD
    • -0.96
    • -0.13%
  • AAPL
    APPLE INC
    • $526.31 USD
    • -7.59
    • -1.44%
  • SBUX
    STARBUCKS CORP
    • $54.27 USD
    • -0.07
    • -0.13%
Market data is delayed at least 15 minutes.
In 1948 a supermarket executive showed up at the Drexel Institute of Technology, in Philadelphia, with a request: He wanted the engineers there to design a technology that could encode information about his products. Two graduate students, Bernard Silver and N. Joseph Woodland, took him up on it. Woodland became obsessed and dropped out of school to concentrate on the problem. That winter he was sitting on Miami Beach, dragging his fingers in the sand, when he had his Eureka moment: a series of lines of different widths could be deciphered like elongated versions of the dots and dashes of Morse Code. In other words, a bar code.
Woodland died last week, at a time when his technology has become so prevalent that it is almost invisible. Boxes of cereal, cans of soup, books, and magazines all have universal product codes. Anything you buy in a supermarket or department store does, too. The next time someone sends you a gift from Amazon.com (AMZN), take a look at the box that UPS (UPS) delivers. The sticker on it has multiple bar codes, all having to do with tracking the package as it makes its way through the bar-coded distribution system. You no longer just scan at the checkout, either. If you still shop for electronics atBest Buy (BBY) stores, chances are you’re “showrooming”—using one of the many smartphone apps that scan codes and check prices against those at other chains, both online and off.
The bar code was a feat of technology, for sure. But it wasn’t a sure thing: The proposed system started off as one option among many in a stand-off among competing interests. So what enabled the bar code to take over the world? How might today’s emerging technologies (we’re looking at you, mobile payments) achieve similar dominance?
Like other successful standards, the bar code had three essential ingredients, all of which are necessary—but not, on their own, sufficient:
A simplicity that overcomes habit. Until the late 1970s, every clerk in every supermarket in America tapped numbers onto a register keypad. The process was rife with errors; Many of us remember our parents poring over grocery receipts before leaving the store. Errors and all, it was the way retail functioned. Only a simple technology with obvious benefits could overcome that inertia. Bar codes are simple and iconic—people have even had them tattooed onto their bodies.
A governing body to knock heads and work out details. If every supermarket and potato-chip maker had chosen its own product-information technology, chaos would have ensued. Instead, a consortium of retailers and manufacturers got together and chose the UPC, an IBM (IBM) design that Woodland, who worked there, helped develop.
An extravagant, surprising, and often expensive effort to “seed the market.” The classic example here comes from the world of credit cards: The Fresno Drop of 1958. Back than, only the wealthy had credit cards. The middle class paid cash, or perhaps paid over time via an installment plan. As Joe Nocera recounts in his classic “A Piece of the Action: How the Middle Class Joined the Money Class”, a manager at Bank of America (BAC), realizing that the only way people would use credit cards is if everyone they knew did, too, had cards sent to every home in Fresno—60,000 in all. For UPC, the seeding of the market was a bit more mundane: the rise of Wal-Mart (WMT), which used the codes to create its legendarily efficient distribution system.
Half a century after the Fresno Drop and Woodland’s epiphany on the beach, there’s a similar battle brewing over mobile payment technologies. Consumers spend trillions of dollars around the world with credit cards.Google (GOOG)Apple (AAPL), banks, credit-card companies—everyone is scrambling to come up with ways to get a piece of that action.
One of the more interesting is Square, a startup in San Francisco launched by Twitter co-founder Jack Dorsey. Let’s see the ingredients. 
Simplicity? Check: It’s a small plastic square that plugs into an iPhone or iPad. A splashy move to dominate the market? Last month Square announced a deal to be in 7,000 Starbucks (SBUX) across the U.S. Strong consortium or governing body? A tangle of competing alliances is more like it. Two out of three, so far, for Square.
Bennett is a staff writer for Bloomberg Businessweek in New York.Aley is an editor for Bloomberg Businessweek.