Les scientifiques ont assisté à la naissance de LkCa15b, une "jeune" planète âgée de 50 000 à 100 000 ans, située à 450 années-lumière de la terre.
Un accouchement moins médiatique que celui de Carla Bruni. Deux scientifiques, Adam Kraus, de l'institut d'astronomie à l'Université d'Hawaï et son collègue Michael Ireland de l'observatoire Astronomique d'Australie, sont parvenus à immortaliser la naissance d'une planète. Répondant au petit nom de LkCa 15b, elle se trouve dans la constellation du Taureau, à 450 années-lumière. Ce "nouveau-né" dans l'univers, âgé de 50 000 à 100 000 ans, serait la plus jeune planète jamais observée.
La planète pourrait, une fois sa croissance achevée, être six fois plus grosse que Jupiter. Elle se serait formée autour d'une étoile âgée de deux millions d'années. "LkCa 15 est la plus jeune planète jamais trouvée, a déclaré Adam Kraus sur le site du DailyMail. Cette jeune planète gazeuse s'est formée à partir de poussières et de gazs. Dans le passé, on ne pouvait pas mesurer ce type de phénomène car cela se passait trop près d'une étoile." Cette découverte va permettre aux chercheurs d'avoir une idée plus précise de la formation des planètes.
C'est la première fois que les scientifiques assistent à un tel évènement. Pour y parvenir, ils ont utilisé les télescopes Keck, situés sur le mont Mauna Kea à Hawaï mais ont dû modifier la forme de leur miroir pour annuler les distorsions causées par l'atmosphère terrestre. Ils ont aussi masqué une grande partie du miroir du téléscope, ce qui leur a permis de croquer des images en haute définition qui permettent de voir la planète près de son étoile.
Neutrinos plus rapides que la lumière: un nouveau test en cours
(AFP) – Il y a 2 heures
PARIS — Un nouveau test est en cours pour vérifier si les neutrinos, ces particules passe-muraille, peuvent bien dépasser la vitesse de la lumière, comme une première expérience le laissait croire, a déclaré vendredi un responsable d'un institut français de physique des particules.
Des neutrinos sont envoyés des environs de Genève jusqu'à l'Italie, parcourant ainsi 730 km en traversant en ligne droite l'écorce terrestre.
Une nouvelle méthode est testée "jusqu'au 6 novembre seulement", a précisé à l'AFP Stavros Katsanevas, directeur adjoint de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3).
Après ce premier essai, entamé il y a "quelques jours", cette technique devrait ouvrir la voie à un "test très important à partir d'avril", entre les installations du Centre européen de recherches nucléaires (CERN) à Genève et celles du laboratoire souterrain de Gran Sasso (Italie centrale).
Le 22 septembre, l'équipe de l'expérience internationale Opéra avait annoncé que des neutrinos avaient parcouru les 730 km en dépassant légèrement (de 6 km/s), la vitesse de la lumière (près de 300.000 km/s), jusqu'alors considérée comme une "limite infranchissable".
Si elle était confirmée, cette vitesse obligerait à repenser la physique actuelle, y compris la théorie d'Einstein. Incrédules, les auteurs eux-mêmes de cette mesure avaient tenté pendant des mois de vérifier leurs résultats avant de les annoncer en septembre.
La nouvelle méthode doit, selon M. Katsanevas, permettre de répondre aux critiques attribuant à "un effet de statistique" ce résultat totalement inattendu.
"On pourra mesurer les neutrinos un à un" lorsqu'ils arrivent aux détecteurs du laboratoire de Gran Sasso, précise M. Katsanevas.
Le test utilise un nouveau faisceau de protons servant à produire les neutrinos envoyés vers l'Italie. Les "paquets de protons", frappant tour à tour une cible pour créer les gerbes de neutrinos, sont maintenant ultracourts (une à deux nanosecondes ou milliardièmes de seconde) et espacés chacun de 500 nanosecondes, explique-t-il.
D'ici au 6 novembre, une dizaine d'arrivées de neutrinos devraient pouvoir être enregistrées au Gran Sasso et leur vitesse calculée en bénéficiant d'une précision accrue de leur moment d'émission.
Il se peut, ajoute M. Katsanevas, que ce test avec "une dizaine d'événements" soit "concluant", mais "le plus probable, pour l'instant, c'est que ce sera un test de la méthode pour avril", date à laquelle l'expérience pourrait reprendre pendant un mois environ.
Particule élémentaire de la matière, le neutrino reste incroyablement difficile à détecter, car il est dépourvu de charge électrique et traverse la matière sans s'y arrêter.
Son comportement intéresse les scientifiques car il permettrait notamment de comprendre pourquoi le monde est majoritairement constitué de matière et non d'antimatière, alors que les deux devaient être présentes en quantité équivalente après le Big Bang.
On ne peut pas reprocher à Google+ de ne pas innover en matière de réseau social pour développer de nouveaux usages. Le réseau Google lance aujourd'hui plusieurs nouvelles fonctionnalités qui devraient arriver prochainement en version française (selon le blog français de G+).
Signalons What's hot, une page qui remonte les posts publiques les plus populaires en ce moment, qui constitue une "Une sociale" pour le membre. Moins utile au commun des mortels mais totalement hypnotisant: Ripples, qui en français sera baptisé Echo, donne à voir les mécaniques obscures de la viralité sur le web: qui partage, quand, et avec quel effet. Comment un lien "neuf" peut connaître une seconde vie de "old link".
Voyez par exemple comment se diffuse sur Google+ ce billet qui diffuse une image du webcomics The Joy of Tech:
Cette visualisation via la balise canvas de HTML5 permet de voir les rebonds du contenus en cercle concentrique, mais aussi de voir son évolution dans le temps, ou encore de lire directement les posts de partage de chacun des membres ayant diffusé le contenu. Sous ces graphes, un bouton permet de "rejouer" à la manière d'un ralenti sportif, la petite histoire de la propagation d'un contenu.Démonstration en vidéo:
Bien sûr, Echo ne concerne que Google+ et laisse inexploré le territoire secret des partages privés. Mais en mettant à disposition du public un outil puissant d'étude de la viralité, Google+ risque également d'en écorner quelques mythes, voire de mettre sur le trottoir quelques "social media experts", charlatans qui vivent de l'ignorance d'entreprises trop crédules (mais qui s'en plaindra ?). En espérant un jour que Facebook se fasse aussi transparent sur ses propres mécaniques virales.
Virtualization is one of the hottest IT topics today. Everyone's talking about it, but few are really doing it -- and there's a big gulf between enterprise and small business adoption, even though many of the benefits are the same. Small business is one of my favorite technology segments, because of its diversity, unique needs, large size, yet small IT footprint. When working as an analyst during the mid-Noughties I launched JupiterResearch's SMB practice. I've been remiss by not writing more about small business tech at BetaNews.
There is much confusion about what is a small business -- how official statisticians and high-tech vendors segment sizes. Small businesses account for 97 percent of employee firms, according to US government agencies. But that segmentation counts firms with fewer than 500 employees as small business -- large by my measure -- and ignores the enormous number of operations with non-payroll employees. This segment is often overlooked by high-tech vendors, many of which count them as consumers. By the US Census Bureau's reckoning, there are nearly 27.3 million small businesses, but only 5.9 million have payrolls and 3.62 million employ fewer than five people. So there are 21.4 million businesses employing less than 5 people -- that's 78 percent of them.
Integrated Approach
For JupiterResearch, I segmented small businesses differently. Small is small. Companies with less than 50 employees counted as small businesses, those with fewer than 10 employees as very small businesses and those with no payroll employees were sole proprietorships. It's typical for business owners in this segment to run their establishments on the side or to have more than one operation. I am surprised to see how few high-tech firms address the unique needs of very small businesses or sole proprietorships.
Among PC manufacturers, HP and Dell stand out for their small business offerings, for no other reason than size, being No. 1 and No. 2 in global shipments, according to Gartner and IDC. But both vendors are going through dramatic realignments. Earlier this summer, HP announced plans to either sell off or spin off its PC division, separating it from valuable services necessary to support business needs of all sizes. Today, HP made the decision to keep its PC division.
Dell's changes are different, as the company makes the cloud, virtualization and supporting services priorities. Dell's emphasis is integration -- one place for software, hardware and services. IBM also is good at vertical integration but Big Blue sold its PC business to Lenovo years ago. Meanwhile IBM defines small businesses by the thousands of employees, which to most other vendors would qualify as enterprises. HP also is big on services, but uncertainty about the future of its PC business (including x86 servers) and recent CEO changes create competitive opportunities.
Dell, which has long had strong small business offerings, is trying to seize the opportunity and also take its renewed integration focus to mid-size and large organizations. Forrester analyst Richard Fichera says the company is "really trying to change its image. Old Dell was boxes, discounts and low-cost supply chain. New Dell is applications, solution, cloud (now there's a surprise!) and investments in software and integration. OK, good image, but what's the reality? All in all, I think they are telling the truth about their intentions, and their investments continue to be aligned with these intentions".
Virtualization Interest
The "new Dell", as Fichera calls it, has been hot pushing cloud computing and virtualization solutions to small businesses. While writing this post I wondered why? The cloud is plain as day, but virtualizaton? Cisco, Microsoft and VMWare are among the many other vendors looking at this segment, too. But is that small business by that 499 employees, lesser number or something really small? Do the smallest of the lot even need virtualization?
There surely is interest. In August, Symantec published the "Small Business Virtualization Poll". The security firm surveyed 658 small businesses with 5 to 249 employees in 28 countries. Symantec found that "70 percent of the small businesses surveyed are considering virtualization", but only "10 percent have deployed virtualized servers, and another 17 percent are now doing so. This leaves 43 percent in technology trials or discussions". Thirty-percent aren't considering virtualization at all.
Top-three applications being virtualized: Web, database management and email/calendaring. Who does the work for the small business, whether those with dedicated IT organizations or small shops where the business owner oversees tech? For 58 percent of small businesses, its the "hardware or software vendor's professional services organization", which makes lots of sense of Dell and other PC manufacturers focusing more on providing small businesses with vertically integrated hardware, software and services.
Small businesses' top two reasons for virtualizing are about money: "reduce capital expense" (70 percent) and "reduce operating expense" (68 percent), which doesn't surprise given economic crises in Europe and North America. No 3: "Use less servers for the same amount of applications". Surely server consolidation matters more to companies with larger numbers of employees than those with fewer. But Symantec didn't provide the important granular view -- priorities of businesses with 5 employees versus 249.
The Mobile Problem
Small businesses all share two common problems not revealed by Symantec's poll, which offers too many enterprise-like reasons to small businesses to choose from: Proliferation of mobile devices and the mixing of personal and corporate data. Virtualization can help solve both these problems, which I'd argue are more pronounced in the smallest businesses -- the ones not represented at all by Symnatec's survey or as strong sales segment focuses by many vendors selling hardware, software or services (if not all three).
In my experience as an analyst and journalist, non-payroll operations typically use the same devices for personal and professional purposes -- there is tremendous overlap of data and behavior. This situation is pervasive among very small businesses, too, with tight tech budgets being one reason. Perhaps an employee uses a personal laptop for work purposes or the small business lets the worker use the official-issue notebook personally. Personal and professional data also commingles on smartphones and tablets. Larger operations share similar problems, but more because of so-called "consumerization of IT", where workers bring in personal devices like tablets. Stronger IT management mitigates the extent compared to smaller shops where there is no dedicated IT person or someone else, often the small business owner, wears two hats.
Businesses of all sizes suffer from the larger mobility problem -- data leaving the safe confines of the firewall on all kinds portable devices -- laptops, smartphones and tablets, among them. These devices can become infected with malware or be lost or stolen -- creating unnecessary privacy and security risks. Cloud services and virtualization can help small businesses keep precious data where it belongs and mitigate the risks when devices are lost or stolen.
Server virtualization has led the way for providing this kind of service, but some vendors are adding client virtuatization and privately hosted web services to the mix. For example, Intel is taking this approach for its IT infrastructure, because employees want to use a broader range of devices, "including personally owned smartphones and tablets". Obviously, Intel is no small business but its approach to virtualization as a solution to the two aforementioned problems could be applied on smaller scale. You can download the white paper here.
Circling back to the question: Should your small business virtualize? Probably yes. For the smallest of businesses, that could be in tandem with setting up a private cloud or outsourcing purely cloud services like Office 365 and Salesforce.com. The smallest businesses get something they also probably don't have now -- centralized IT management. The case for operations with 10 or more employees is stronger, whether to consolidate servers, better manage applications, reduce costs, provide employees anytime, anywhere access or separate personal and professional workspaces on the same devices.
Le soundpainting est un langage scénique qui contient près de 800 signes. Inventé à la fin des années 70 par Walter Thompson, un saxophoniste américain, il se développe en France depuis une dizaine d'années. Rencontre avec le Tours Soundpainting Orchestra (TSO), un collectif d'artistes pluridisciplinaire.
Prenez une chef d'orchestre, des instrumentistes, des chanteurs, des comédiens, des danseurs, une costumière, et vous obtenez le TSO. Angélique Cormier a créé cette formation en 2005. Pianiste, chanteuse et prof de musique, un stage de trois heures a suffi à la convaincre :
« J'ai été saisie ! C'était vraiment le point de rencontre de tout ce que je brassais ! Le soundpainting abat toutes les limites. Le code inventé par Walter Thompson peut être appris par tout le monde. Il est universel. »
« Une matière incandescente qui change tout le temps »
Ce code est un langage très spécial. Il est composé uniquement de signes, on ne le parle donc pas. Les mains seules suffisent à donner de nombreuses informations, comme l'explique Angélique :
« Les signes que je transmets sont assez simples. Pour la plupart, ils servent à diriger : Qui ? Quoi ? Quand ? Comment ? En fonction du signe que je fais, chacun sait à quoi s'en tenir.
Je conçois mon métier de chef d'orchestre comme un moyen de donner des cadres, des couleurs. Le soundpainter peut composer, donner les départs d'impro, faire des phrases, les modeler. Cela laisse à l'artiste un espace d'expression. Mais parfois je donne des directives très précises : une note, un ton... »
Chaque année, les soundpainters du monde entier se réunissent pour définir, homologuer de nouveaux signes. Car c'est une langue vivante qui s'enrichit au fil des ans. Aujourd'hui, ils se posent la question d'institutionnaliser leur art. Créer une école de soundpainting n'est pas à l'ordre du jour, mais ils ont déjà évoqué le sujet.
Le soundpainting invite donc à la création, à l'improvisation, tout en étant dirigé. Les musiciens apprécient cette idée. David, le guitariste aux cheveux blonds du TSO, perçoit cet art comme :
« Une matière incandescente qui change tout le temps. J'ai un autre groupe avec lequel tout est écrit à l'avance. Là, rien n'est écrit. On a du coup une écoute particulière dans le jeu sur scène. En fait, il s'agit une succession de moments éphémères, uniques. »
Domi, batteur du TSO, était un peu sceptique au départ, mais il s'est épanoui à travers cette pratique. (Ecouter le son)
DAVID, LE GUITARISTE DU TSO
« J'imagine le soundpainting comme des scènes de films »
Angélique Cormier s'est formée quelques semaines auprès de Walter Thompson, aux Etats-Unis. Dès son retour, elle est bien décidée à mettre en pratique son savoir-faire. Très vite, un groupe se forme. Performances dans la rue, projets de ciné-concerts, le TSO se montre rapidement actif.
Le collectif prend une nouvelle ampleur lorsqu'Angélique décide de se consacrer uniquement à son métier de chef d'orchestre et de formateur.
De là est né le projet « Meet Myth », un spectacle pluridisciplinaire d'une heure et demi. Les personnages vont à la rencontre de leur mythe intérieur. D'apparence humaine au début, les artistes se transforment tous peu à peu et revisitent à leur manière le mythe grec.
Angélique est très attachée au mix des disciplines :
« La poésie qui naît de ce mélange est unique. Je suis très cinéphile, donc j'imagine le soundpainting comme des scènes de films, avec différents plans. C'est une sorte de cinéma en direct. »
Le TSO joue « Meet Myth » (G.Boulbe)
Elle demande à ses artistes de ne pas se limiter à leur discipline mais de tout répéter : la musique, le théâtre, la danse. Maud, comédienne et membre du TSO depuis le début s'enthousiasme :
« Ça ouvre ! On est tous au service d'Angélique. On peint tous la toile au même moment. Le soundpainting amène des instants très courts d'improvisation. C'est donc assez proche du coup de pinceau. »
En France, une dizaine de soundpainters
C'est l'idée originelle de cet art : peindre une toile imaginaire sur laquelle chacun peut s'exprimer. Visuellement, le résultat est impressionnant. Ils sont actuellement une dizaine de chefs d'orchestre en France à utiliser ce langage pour en faire des spectacles d'un genre nouveau. (Voir un extrait de « Meet Myth » par le TSO, Centre chorégraphique national de Tours, en juin 2010, Philippe Lucheese)
Photos : répétition du TSO (Thomas Dusseau) ; le TSO joue « Meet Myth » (G.Boulbe).
► Meet Myth du Tours Soundpainting Orchestra (TSO) - à Pontault-Combault - le 11 juin 2011 - Rens. : 06 66 27 00 00 oupar e-mail.