lundi 17 octobre 2011

Cinq objets qui changeront votre quotidien dans cinq ans

Cinq objets qui changeront votre quotidien dans cinq ans

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Créé le 13/10/2011 à 17h47 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 16h02

HIGH TECH - Organisé ce jeudi à la Cité des Sciences à Paris, le «5Plus Forum», axé sur les innovations technologiques, proposait d'explorer nos vies futures en 2016 le temps d'une journée. 20 Minutes a sélectionné cinq objets ou tendances qui promettent de révolutionner vos habitudes...

Au travail

Il y a fort à parier que dans cinq ans, les logiciels comme Skype, qui permettent la visio-conférence, seront complètement dépassés. Pas assez interactifs, vous diront les habitués du télétravail. Alors pourquoi ne pas se faire remplacer par un robot, présent en salle de réunion à votre place? Un double qui sera capable de se déplacer et de tourner la tête pour désigner celui à qui l’on s’adresse comme on le ferait lors d’une discussion normale. Imaginez qu’il soit piloté à distance quand vous êtes en déplacement, qu’il dispose d’une caméra vous permettant de voir la salle de réunion, et qu’il soit doté d’une interface web, d’un écran et de haut-parleur pour que vos interlocuteurs puissent vous voir et vous entendre. Les Américains ne sont pas les seuls à y penser. La société française Gostai, basée à Paris, a inventé un tel robot, Jazz, d’un mètre de haut et de forme humanoïde (mais assez éloignée de l’être humain pour éviter l’effet dit de «vallée dérangeante»). D’après Gostai, une vingtaine d’entreprises ont déjà fait appel à Jazz, en France comme à l’étranger. D’ici à 2016, ne soyez donc pas effrayés si vous croisez un tel robot dans les couloirs de votre société!

Un nouvel ami pour les filles

Celles qui aiment se pomponner mais qui ne s’y connaissent pas forcément en maquillage aimeront le Virtual Mirror développé par EZface, qui travaille depuis une dizaine avec des professionnels des cosmétiques. Le concept est simple: il s’agit d’une borne (un peu similaire à un mini poste de télévision niveau design) installée dans les rayons beauté des magasins, qui vous permet de vous prendre en photo et de simuler un maquillage en fonction du produit que vous avez choisi (rouge à lèvre, fard à paupière…). Première étape: regarder la caméra, en haut, et attendre les flashs, pour la photo, qui se révèle d’excellente qualité. Deuxième étape: scanner le code-barres du produit directement sur la borne. Le résultat est bluffant: sur l’image affichée un rouge à lèvre paraît très réaliste sur la peau, tout comme sa texture. Le plus gros défi pour Jérôme Peyrelevade, responsable chez EZface? «On se demande toujours à quel point on est proche de la réalité. Il faut aussi que le visage soit analysé de manière automatique.» Jusqu’à présent, c’est plutôt réussi. Le côté intéressant du Virtual Mirror, qui a déjà été installé depuis 2010 dans plusieurs supermarchés en France, c’est qu’il est aussi là pour vous conseiller. Si vous avez choisi une couleur qui ne vous sied pas, il sera capable de vous dire quel numéro choisir à la place, en vous proposant toujours de visualiser le résultat.

Pour ceux qui n’aiment pas (ou n’ont pas le temps de) faire les courses

Le paiement sans contact avec les téléphones mobiles est une révolution attendue depuis plusieurs années déjà. L’été dernier, Google se lançait sérieusement dans l’aventure en déployant des tests dans des boutiques américaines. A l’avenir, les nouveaux smartphones devraient être équipés de la technologie NFC (Near-Field Communication). Alors que pourra-t-on faire d’ici à cinq ans grâce à cette innovation? Utiliser son téléphone portable comme Pass Navigo? Pas seulement.

Casino, par exemple, qui travaille avec la société Think & Go, spécialisée dans ce domaine, est en train de tester un système qui permettrait à ses clients de faire leurs courses avec leur smartphone. L’information sur chaque produit dans le rayon (désignation, prix, ingrédients, promo, possibles allergies détectées si vous avez mis à jour votre profil) serait contenue dans une puce NFC collée à l’étiquette et il suffirait de mettre son téléphone au contact de cette puce pour ajouter l’article au panier virtuel. A la fin, rien ne vous empêchera de finaliser votre commande sur le chemin du retour vers la maison, toujours depuis l’écran de votre téléphone, et d’attendre que celle-ci soit livrée. Pour l’heure, il s’agit encore de prototypes. Le premier test en magasin sera effectué en fin d’année prochaine, selon l’enseigne.

A la maison

Vous êtes chez vous, bien installé sur votre canapé devant un film. Votre téléphone sonne, vous choisissez d’y répondre. Le DVD se met sur pause automatiquement, parce qu’un détecteur de mouvement comme celui du Kinect a compris que vous aviez posé la main sur le combiné. Le scénario est futuriste, mais savez-vous qu’un laboratoire en France, Bell Labs (qui fait partie du centre de R&D d’Alcatel-Lucent) travaille actuellement sur ce genre d’interactions avec des objets de tous les jours? Pour Philippe Jabaud, ingénieur de recherche du Bell Labs, «la reconnaissance de geste est assez prometteuse». Il attend avec impatience que les systèmes de détection soient plus précis pour trouver des applications originales qui viendraient agrémenter notre quotidien. Grâce à une application développée pour la démonstration, il propose déjà des choses assez sympathiques: en touchant simplement une règle, l’ordinateur comprend que l’utilisateur veut mesurer quelque chose. Pour savoir combien mesure une table, il suffira ensuite de poser ses mains d’un bout à l’autre de cette dernière. L’ordinateur fera le reste… Tout cela grâce à la reconnaissance de gestes et d’objets.

Dans la voiture

Que diriez-vous d’avoir accès à des applications en voiture? Informations sur votre parcours, indications sur vos émissions de CO2, info-trafic, musique et vidéo en ligne, jeux divers (à condition de ne pas être a volant!), le tout depuis le même écran, tactile. La voiture connectée existe déjà chez certains constructeurs et sera vraisemblablement généralisée dans les années à venir. Des entreprises comme Altran, présente au 5Plus Forum, l’ont bien compris et travaillent en ce sens à développer un maximum cette technologie pour la proposer aux constructeurs. Christophe Fava-Rivi, qui travaille sur la partie logicielle pour cette société a expliqué à 20 Minutes que «le public ne comprend pas qu’il ait un iPad, des applis, et qu’il ne puisse pas les utiliser en voiture». Pour lui, il va y avoir une sacrée demande car «les gens aiment de plus en plus personnaliser tous leurs supports». Attention toutefois à ne pas vous laisser distraire sur la route!

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